Récemment, une équipe d'ingénieurs d'EADS  a procédé dans le golfe du Morbihan a des essais de détection de missiles et d'engins amphibies. Ils ont notamment testé un radar infrarouge. Ils ont imaginé qu'un kamikaze était à bord d'une petite embarcation bourrée d'explosifs. Ces manoeuvres avaient pour but de contrer des menaces terroristes. Il semblerait que d'autres opérations de ce genre soient à nouveau menées prochainement.

Comme si ca ne suffisait pas...Un navire marocain accusé de pollution volontaire au large de Brest. Le Al Farrabi, chimiquier battant pavillon marocain, a été dérouté samedi vers Brest. Il avait été repéré la veille avec une pollution par hydrocarbures dans son sillage au large des côtes bretonnes. Le parquet de Brest a fixé à 250.000 euros le montant de la caution que devra verser ce navire de 179 m de long.Il transportait 22.500 tonnes de mélasse.Il venait de Karachi (Pakistan) et se rendait à Bristol (GB). Il est accusé d'une pollution volontaire de 19 km de long sur 50 mètres de large à quelque 280 km au sud-ouest de la pointe de Penmarc'h (Finistère). Pour l'association MOR GLAZ qui part en guerre contre ces navires "poubelles" : "Ce navire, le AL FARABI est un navire visiblement mal entretenu, donc les risques de polluer sont réels, y compris de manière involontaire. Plus un navire est obsolète, plus les risques sont grands pour les marins et l'environnement, les responsabilités sont partagées.....Pour l'association MOR GLAZ les responsables sont : l'armateur, la société de classification , l'assureur, l'Etat du port qui a jugé bon « que ce navire pouvait continuer son voyage » Mais aussi à l'Etat du pavillon et l'affréteur qui ne se sont pas assurés du bon état du navire.

http://www.morglaz.org/archi-30septembre2006alifarabi.htm

voir aussi le dossier consacré aux "dégazages" sur ce blog

On connaissait le CHOUCHEN , une boisson très connue en Bretagne mais le CHOUCHEN c'est aussi le nom d'un exercice de sauvetage et de combat qu'a donné la Marine Nationale. Cet exercice CHOUCHEN 2006 s'est déroulé entre le 25 septembre et le  29 septembre à partir de la base d'aéronautique navale de Landivisiau. Objectif : entraîner les pilotes et équipages du groupe aérien embarqué à la survie en cas d'éjection ou de poser en territoire hostile. Les flottilles 11F , la 12 F, des Rafale, la 4F , des commandos et des hélicoptères ont participé à cette opération.

<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p><o:p> </o:p>http://www.defense.gouv.fr/sites/marine/base/breves/un_nouveau_chouchen_en_bretagne/</o:p>

Le nombre d'accidents impliquant des navires de commerce en mer Baltique a été multiplié par deux en 2004 et 2005 par rapport aux années précédentes. En cause : l'augmentation du trafic !                                                                                                            En 2005 et 2004, 151 et 145 accidents ont été enregistrés contre une soixantaine par an sur la période 2000-2003.                        Les autorités s'inquiètent du phénomène. Avec 2.000 navires (  200 tankers) , la mer Baltique est l'une des voies maritimes les plus fréquentées du globe en regard de sa superficie  de 370.000 km2. Elle est quasiment fermée et donc peu "ventilée",c'est aussi l'une des mers les plus fragiles. Les collisions constituent le type d'accident le plus fréquent . Juste après viennent les échouages. Il faut noter que les échouages ont malgré tout diminué mais les collisions sont en hausse en 2004.

Une récente étude de l'Institut Français de L'environnement montre qu'un quart du littoral français recule sous l'effet de l'érosion marine.
Ce recul concerne 1.720 km de côtes, sur l'ensemble du littoral Métropolitain.
La mobilité des côtes est un phénomène naturel mais elle est modifiée par les activités humaines et les communes littorales concernées doivent en supporter les conséquences financières et écologiques.
En Europe, 20 % du littoral s'érode, la Pologne et Chypre étant parmi les pays les plus affectés.
En France, selon cette étude, l'érosion est "assez généralisée sur le littoral naturel de la Manche et de la mer du Nord, et forte sur le littoral atlantique au sud de l'embouchure de la Loire".
La côte ouest du département de la Manche a perdu 440 hectares en une cinquantaine d'années !
En Aquitaine, le recul atteint jusqu'à 2,5 m par an en moyenne sur les secteurs en érosion.
Par contre, 10%  des côtes sont en extension.