"Dans le petit bois de Trousse-Chemise, quand la mer est grise et qu'on l'est un peu, dans le petit bois de Trousse-Chemise, on fait des bêtises, souviens-toi, nous deux..." Cette chanson , c'est Charles Aznavour qui la chante en 1965.
Je m'y suis rendu pour un reportage pour France2 en février 2006, lors des grandes marées. Impressionnant ! Ce bois et cette plage situés nord de l'île de Ré étaient autrefois un paradis. Et aujourd'hui, le bois est rongé par la mer. Il pourrait même disparaître un jour si l'on ne trouve pas une solution. En 20 ans, il a reculé de 150 mètres ! 6 ha sont menacés. Les élus de l'île cherchent des solutions, mais ça n'est pas si simple.

Le nombre d'accidents impliquant des navires de commerce en mer Baltique a été multiplié par deux en 2004 et 2005 par rapport aux années précédentes. En cause : l'augmentation du trafic !                                                                                                            En 2005 et 2004, 151 et 145 accidents ont été enregistrés contre une soixantaine par an sur la période 2000-2003.                        Les autorités s'inquiètent du phénomène. Avec 2.000 navires (  200 tankers) , la mer Baltique est l'une des voies maritimes les plus fréquentées du globe en regard de sa superficie  de 370.000 km2. Elle est quasiment fermée et donc peu "ventilée",c'est aussi l'une des mers les plus fragiles. Les collisions constituent le type d'accident le plus fréquent . Juste après viennent les échouages. Il faut noter que les échouages ont malgré tout diminué mais les collisions sont en hausse en 2004.

Une récente étude de l'Institut Français de L'environnement montre qu'un quart du littoral français recule sous l'effet de l'érosion marine.
Ce recul concerne 1.720 km de côtes, sur l'ensemble du littoral Métropolitain.
La mobilité des côtes est un phénomène naturel mais elle est modifiée par les activités humaines et les communes littorales concernées doivent en supporter les conséquences financières et écologiques.
En Europe, 20 % du littoral s'érode, la Pologne et Chypre étant parmi les pays les plus affectés.
En France, selon cette étude, l'érosion est "assez généralisée sur le littoral naturel de la Manche et de la mer du Nord, et forte sur le littoral atlantique au sud de l'embouchure de la Loire".
La côte ouest du département de la Manche a perdu 440 hectares en une cinquantaine d'années !
En Aquitaine, le recul atteint jusqu'à 2,5 m par an en moyenne sur les secteurs en érosion.
Par contre, 10%  des côtes sont en extension.

au nord de l'île d'Ouessant. ( photo Mikael Roparz).

Cette île de l'extrême-ouest de la Bretagne, va être dotée d'un nouveau radar. Il  permettra de renforcer la surveillance maritime dans l'une des zones les plus fréquentées du monde.
Les travaux viennent de démarrer et devraient s'achever à la fin Octobre.
Il faut remplacer les antennes et des équipements du radar installé en 1980 à la tour du Stiff sur l'île.
Géré par le Centre régional de surveillance et de sauvetage (CROSS) de Corsen, cet équipement assure la surveillance maritime dans le dispositif de séparation du trafic (DST), plus connu sous le nom de rail d'Ouessant.
Chaque année quelque 50.000 navires, transportant notamment 285.000 tonnes de pétrole et 88.000 tonnes de produits dangereux, transitent par cette voie.
Ces travaux font partie d'un programme qui vise à moderniser la Couverture radar sur quatre sites de la Manche (Corsen, Jobourg, Gris-Nez et Saint-Frieux).

L'AESM , c'est son nom a pour mission de fournir des conseils techniques et scientifiques à la Commission et aux États membres afin de garantir un niveau uniformément élevé de sûreté et de sécurité maritimes, de manière à prévenir les accidents et la pollution en mer. C'est ce que l'on peut lire sur le site de la commission.José Manuel Barroso en est le Président. Il a rappelé que cette Agence de sécurité maritime " a pour objectif de réduire les risques d'accidents en mer, de pollution marine par les navires et de perte de vies humaines en mer".                                    Créée en 2002 au lendemain de la catastrophe de l'Erika, l'AESM avait jusqu'il y a peu son siège provisoire à Bruxelles. Le déménagement à Lisbonne fait suite à une décision de 2003 du Conseil européen, qui a déterminé le siège permanent de l'Agence. L'association " MOR GLAZ " réclame son installation à Brest.