• La Société nationale de sauvetage en mer ( SNSM ) est née en 1967 de la fusion entre la Société centrale de sauvetage des naufragés (créée en 1865) et la Société des hospitaliers sauveteurs bretons (1873).C'est une association régie par la loi de 1901, reconnue d'utilité publique. Elle compte 3500 sauveteurs permanents bénévoles,1200 responsables bénévoles (présidents de station, secrétaires, trésoriers, directeurs et moniteurs des centres de formation) et 45 salariés.La SNSM totalise 231 stations de sauvetage réparties sur tout le littoral français, DOM-TOM compris. 28 centres de formation à la surveillance des plages, 500 nageurs - sauveteurs volontaires formés chaque année à la surveillance des plages l'été,168 unités de sauvetage comprenant 41 canots tous temps, 28 vedettes de 1ère classe, 68 vedettes de 2e classe, 31 vedettes diverses, plus de 450 canots pneumatiques, quelques dizaines de jet-skis.



    10.000 personnes sont secourues par an. 3000 bateaux sont assistés par an. Plus de 600 personnes sont sauvées d'une mort certaine par an (798 en 2003) et plus de 50% des interventions de sauvetage en France métropolitaine. Son budget est de 14 millions d'euros en 2004 . 39% proviennent de fonds publics (subventions de l'Etat, des régions, départements, collectivités locales) et 61% de ressources privées (dons, adhésions, legs...).


    Les bénévoles de la SNSM sont inquiets :


    Les sauveteurs en mer sont de plus en plus souvent attaqués en justice par ceux qu'ils secourent. Les personnes qu'ils vont secourir portent de plus en plus souvent plainte contre eux pour notamment des dégâts occasionnés à leur embarcation lors d'un remorquage. Du coup, ils réfléchissent à deux fois avant de sortir, d'autant que près de la moitié des interventions ne sont pas des missions de sauvetage. Trop souvent, ils interviennent pour des pannes de moteur par exemple.


    Le sauvetage en mer est gratuit... pour le naufragé seulement...Sauver des biens, c'est payant ! Ce n'est pas parce que le sauvetage d'un naufragé est gratuit pour lui qu'il faut en abuser. Ces opérations sont coûteuses pour la SNSM ou les caisses publiques. La sortie d'un canot de la SNSM coûte entre 150 et 300 euros de l'heure. Une vedette de la gendarmerie maritime de 32 mètres implique une dépense de 380 euros l'heure.Un hélicoptère Dauphin 3.500 euros l'heure.Un avion Falcon 50, 7.500 euros l'heure. Un hélico Super Frelon 10.000 euros l'heure. (Chiffres fournis par la préfecture maritime de l'atlantique.) La SNSM engage 80% de ses 17 millions d'euros annuel de budget (60% de dons et 40% d'argent public) dans les opérations de sauvetage. Ses bénévoles s'en sortent en facturant le sauvetage des biens matériels. Mais le coût n'est pas forcément dissuasif pour les plaisanciers car les assurances couvrent bien ce tarif peu élevé correspondant au gazole et à l'amortissement du bateau, explique un responsable de la SNSM.


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  • Après la catastrophe de l'Amoco Cadiz , deux remorqueurs de haute mer font leur apparition : l'Abeille Flandre et l'Abeille Languedoc.
    Ces remorqueurs des Abeilles International, appartiennent au groupe "BOURBON MARITIME".                                                


     Le remorqueur " l'Abeille Flandre " a quitté la Bretagne début avril 2005. Il est remplacé par l' l'"Abeille Bourbon", plus puissant : vitesse maximum de 19,5 noeuds, puissance de 21700 cv. L'Abeille Flandre devient force d'appoint à Toulon. De son côté , " l'Abeille Languedoc " a quitté Cherbourg pour La Palice à La Rochelle. C'est " L'abeille Liberté " qui le remplace à Cherbourg . Le remorqueur est arrivé à Cherbourg le 19 octobre 2005. Il est manœuvré par l'équipage de l'Abeille Languedoc. Affrété par la Marine nationale, le navire est destiné à l'assistance dans les zones à fort trafic maritime. Un bateau extrêmement puissant qui développe 21 000 CV, et doit selon son constructeur, les chantiers Myklebust, à Oslo en Norvège, permettre le remorquage de tous navires, pétroliers ou super porte-conteneurs. D'une longueur de 80 mètres, emportant douze hommes d'équipage, il est aussi doté de moyens importants de lutte contre l'incendie et la pollution.



    http://www.bourbon-online.com.


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  • Le Cross Corsen situé à la pointe de Bretagne au nord de Brest surveille la navigation maritime de l'ouest de la Bretagne au Mont St Michel. Photo © Mikaël Roparz.



    Il a été institué sous le Consulat, au tout début du XIXème siècle.
    Une ordonnance de 1828 définit ses fonctions : la protection maritime de la côte et du cabotage (la navigation le long des côtes), la police des rades et la police des pêches.
    Son rôle : défendre les droits et les intérêts du pays, maintenir l'ordre public et protéger les personnes et les biens.
    Il doit assurer la sécurité et la tranquillité de ceux qui circulent en mer et de ceux qui vivent à proximité des côtes.
    Il traite aussi tous les problèmes liés aux épaves maritimes et aux navires abandonnés.
    Le Préfet et ses hommes, surveillent 2500 km de côtes, près de 500 communes littorales, 10 départements, 4 régions et deux zones de défense.
    La marine nationale dans la région atlantique ce sont 16000 marins, 3900 civils de la marine.
    3 bases de l'aviation navale : Landivisiau, Lanvéoc et Lann Bihoué ,la base des fusiliers marins de Lorient et les commandements de la marine à Bayonne, Bordeaux, Nantes/St Nazaire et Lorient.



    Le vice-amiral d'escadre Xavier Rolin est le préfet maritime de l'Atlantique.                                                                              L'amiral est âgé de 57 ans. Il a notamment été amiral commandant de la zone maritime de l'océan indien de mars 2004 à septembre 2005.                                                                                                                                                                                                  A ce titre, il a été amené à commander début 2005 les 1.500 militaires français de l'opération Béryx d'assistance aux pays frappés par le tsunami du 26 décembre 2004, qui avait fait 220.000 morts sur les côtes de l'Océan Indien.


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    Les marins - pêcheurs sont dans une véritable révolution en matière de sécurité au travail, encouragée par l'évolution des équipements.On les encourage à porter des vêtements spéciaux pour éviter l'accident.C'est ce qui ressort du 6e salon Itech'mer, consacré à la pêche, qui s'est tenu à Lorient au mois d'octobre 2005.Les marins-pêcheurs sont ceux qui paient le plus lourd tribut au travail.                                                                                                                                                                                      Dans le régime général, un salarié sur 22 a été victime en 2004 d'un accident du travail. Le ratio est de 1 sur 7 en pêche, selon les chiffres de l'Institut Maritime de Prévention (IMP) dont le siège est basé à Lorient.                                                                           Le ratio pour les décès est encore plus impressionnant: les marins-pêcheurs ont environ 30 fois plus de risque de mourir au travail qu'un salarié ordinaire.


    Et les 20 décès de pêcheurs comptabilisés en 2004 ne concernent que les morts au large.


    Parmi les nouveaux outils de sécurité, le VFI (vêtement de travail à flottabilité intégrée), à porter théoriquement en permanence, tient la vedette. Spécialisée dans le vêtement de mer, la société Guy Cotten a développé toute une gamme de VFI. Le dernier en date, non encore commercialisé, est un gilet fourré sans manche, à l'apparence tout à fait ordinaire mais qui intègre une mousse à flottabilité permanente.La sensibilisation se poursuit tous azimuts, en particulier auprès des jeunes. C'est le cas notamment des lycées maritimes. Ils font un travail de fond pour former les élèves à la prévention.


    L'institut maritime de prévention , IMP, travaille pour améliorer la sécurité maritime.


    http://www.imp-lorient.com/pages/index.php


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    Cet homme âgé de 55 ans se bat depuis toujours pour défendre la mer et les marins. Et il n’a pas sa langue dans sa poche. Il le dit lui-même : "je peux parler librement". Il a commencé sa carrière professionnelle dans la grande pêche en 1967. Depuis 1977, il est employé par le groupe "Bourbon maritime", société propriétaire des remorqueurs de haute mer comme "l’Abeille Flandre". Pour lui, plusieurs raisons peuvent expliquer ces naufrages trop nombreux : d’abord, "les navires de pêche sont trop vieux et coûtent de plus en plus cher. Le navire doit être rentable par tous les moyens". Et puis les mentalités ont changé. Aujourd’hui, les pêcheurs prennent plus de risques. Il montre aussi du doigt l’absence de veille et dénonce le manque de contrôles sur les ports.

     


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