• Le nombre de bateaux de pêche en France s’est réduit de moitié en 20 ans, La flotte de pêche représente  environ 11% des captures de l'Union européenne. Elle se situe au troisième rang derrière
    l'Espagne et le Danemark.
    En 2004, 631.000 tonnes de poissons, crustacés, mollusques et autres produits de la mer ont été débarqués par les navires français (DOM compris).
    Les principales espèces pêchées sont le thon, la sardine, le hareng, la
    baudroie, le lieu noir et le maquereau.
    Le chiffre d'affaires des pêches maritimes françaises a atteint en 2004
    1,1  milliard d'euros.
    Fin 2004, on comptait en France 23.500 marins,  7.880 navires, soit 9% de la flotte de l'UE.
    Plus de 40% des 141 navires de plus de 25 mètres étaient immatriculés en
    Bretagne.
    Pendant ce temps, la consommation de poissons, crustacés et mollusques en France a crû d'une façon modérée mais régulière au cours des 15
    dernières années (+2% par an en moyenne par an).

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    Les chercheurs et industriels s'intéressent aux courants marins pour produire de l’énergie.Trois acteurs principaux travaillent actuellement sur l'exploitation de cette énergie nouvelle.EDF, le Laboratoire des écoulements géophysiques et industriels (LEGI) de Grenoble et la petite société Hydrohelix Energies, soutenue par l'Institut français du pétrole (IFP) et l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe).

    En Bretagne, on projette "d' installer 4500 hydroliennes sur 3 sites : Raz de Sein, Ouessant et Raz Blanchard "au large du Cotentin.
    "La puissance de 3000 MW pourrait fournir de l'électricité à tout l'ouest de la France".
    Hydrohelix Energies est une petite société basée à Quimper.
    Les turbines sont fixées sur une structure fixée au sol et totalement immergées. Elles récupèrent l'énergie cinétique des courants sous-marins et la transforment en énergie électrique.Plus les courants sont forts, plus les hydroliennes génèrent d'électricité : la France dispose ainsi, au large des côtes bretonnes et normandes, d'un potentiel important grâce aux courants marins liés aux marées, qui sont parmi les plus fortes du monde, mais aussi grâce aux vagues et aux écarts de température entre le fond et la surface de la mer.Par ailleurs, à dimension égale, une hydrolienne produit plus d'énergie qu'une éolienne puisque la densité de l'eau est 800 fois plus élevée que celle du vent. L'impact visuel est quant à lui nul ou quasi-nul à la différence des éoliennes.
    Hydrohelix Energies a envisagé trois sites (cités plus haut) pour d'éventuels parcs hydroliens.La production annuelle de ces trois parcs pourrait atteindre les 25.000 gigawatt /heures (GWh), soit 5% de la production électrique française.
    Les coûts de production sont estimés par la société à environ 3,5 centimes d'euro le watt installé, avec un retour sur investissement au bout de sept ans compte tenu d'un coût d'installation de 1 à 1,3 euros le watt.
    L'usine marémotrice de La Rance, sur l'estuaire de ce fleuve en Ille-et-Vilaine, illustre ce potentiel : elle produit chaque année environ 536.000 MWh, soit l'équivalent des besoins d'une ville de 300.000 habitants.
    Cette installation est l'une des principales vitrines en matière d'énergies renouvelables d'EDF, qui envisage de se positionner à moyen terme sur l'exploitation de parcs hydroliens.Il faut savoir que plusieurs concepts d'hydroliennes sont en cours de développement actuellement dans le monde, en particulier en Europe : l'Italie, le Royaume-Uni et la Norvège ont installé en mer leur premiers prototypes, d'une puissance unitaire variant de 100 à 300 kW, pour des séries de test grandeur nature. Ces travaux sont menés par des PME, spécialistes d'énergie renouvelable et du milieu offshore, épaulées par des équipes universitaires ainsi que par des industriels. ( source EDF ).
    En Grande Bretagne, la société Marine Current Turbines a installé en 2003 la première éolienne sous-marine à Lynmouth, au Sud de l'Angleterre. La société envisage d’ installer en Irlande du Nord un complexe de deux hélices de plus de 15 mètres de diamètre tournant en sens inverse, pour une puissance de 1 MW. Dans le Devon, une "ferme" de 10 petites turbines devrait voir le jour à la fin de l'année, et permettrait d'alimenter en électricité plus de 10 000 foyers. Ces éoliennes sous marines exploitent l'énergie des courant de marées.
    Il reste quand même quelques problèmes à surmonter : le danger potentiel pour les bateaux, les difficultés d'entretien, et la résistance dans le temps (salinité, sable…). Et surtout, il reste à savoir si cette nouvelle source d'énergie sera compétitive, avec un coût d'installation de 1,5 euro par Watt et un coût de production de 6 centimes d'euros le kWh, plus de deux fois le coût du kWh nucléaire.
    Plus d'informations sur ce dossier :
    http://www.arer.org/fra/pages/endurable/filieres/enr/eau/eau.htm
    http://www.brest-ouvert.net/article1034.html

    http://www.novethic.fr/novethic/site/article/index.jsp?id=74563

    http://www.ademe.fr/htdocs/publications/publipdf/col_ser/abecedaire.pdf


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  • Les progrès techniques ont permis de les récupérer. Dès 1687, William Phips et ses plongeurs ont remonté 26 tonnes de métaux précieux qui reposaient à plus de 20 mètres de profondeur. Les épaves qui gisent au fonds des mers et des océans recèlent des trésors incroyables. Sous la surface des flots gît le plus grand et le plus riche musée du monde. La France possède le deuxième domaine maritime au monde après les Etats-Unis. Grâce à André Malraux, elle a été la première puissance à investir le domaine de l'archéologie sous-marine en 1966...


    Depuis, les fouilles sous marines, c'est la spécialité du département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (DRASSM). Basé à Marseille, il a cartographié près de 900 sites sous-marins, essentiellement des épaves de navires dans la limite des eaux territoriales et contigües (25 milles marins, soit 45 km).
    La première fouille sous-marine au monde, menée en 1952 sur une épave romaine au large de Marseille par le commandant Jacques-Yves Cousteau, a été à l'origine d'une erreur d'interprétation", explique Luc Long, conservateur en chef du patrimoine au DRASSM. "L'archéologue de l'époque, Fernand Benoît, directeur des musées d'Arles et de Marseille, n'étant pas plongeur, attendait sur le navire que les hommes de Jacques-Yves Cousteau remontent les objets de l'épave", raconte-t-il.
    "Mais ces objets provenaient de deux épaves superposées des Ier et IIe siècles. Il a fallu près de trente ans pour s'en apercevoir alors qu'un archéologue plongeur l'aurait vu immédiatement", dit-il.


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    C'est la loi relative aux biens culturels maritimes de 1989...


    Q'appelle t-on " biens culturels maritimes " ? "les gisements, épaves, vestiges ou généralement tout bien représentant un intérêt préhistorique, archéologique ou historique... situés dans le domaine public maritime ou au fond de la mer dans la zone contiguë" (art.1).À compter de la publication de la découverte d'un tel bien, le propriétaire a trois ans pour se faire connaître. S'il n'a pu être retrouvé, le bien appartiendra à l'Etat (art.2). Dans ce cas, une récompense peut être attribuée à l'inventeur de ce bien.Les déclarations de gisements archéologiques sous-marins continuent d'osciller chaque année entre une vingtaine et une trentaine.

     

    Sur le plan international, c'est la convention sur la protection du patrimoine culturel subaquatique, du 6 novembre 2001, qui régit la préservation de ces biens culturels.


    http://portal.unesco.org/fr/ev.php-URL_ID=13520&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201.html


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    En février 2005, j'ai eu l'occasion de "larguer les amarres" le long de la côte atlantique pour comprendre pourquoi il y avait autant de naufrages en mer. Une enquête réalisée pour Radio France.


    Retrouvez ce dossier :                                                     http://www.radiofrance.fr/reportage/dossier/index.php?rid=100000117&aid=100000267&formtype=dossier&arch=1


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